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J'ai eu l'occasion de passer une semaine à Montréal. Ayant déjà visité plusieurs fois la ville, je tentais cette fois de découvrir un peu son côté industriel en visitant une usine de contreplaqué. Ce qui m'étonnait c'était la quantité de main-d'oeuvre nécéssaire. Chaque étape du procès reqiert une inspection visuelle et qualitative, qui ne s'effectue que par des oeils humains. Malgré l'automatisation et l'optimisation qui existe dans n'importe quelle usine, je dirais que la fabrication du contreplaqué est plutôt un art qu'un procès industriel.
Je n'avais pas le droit de prendre des photos. J'ai alors tenté de faire des petites illustrations pour que vous pouvez comprendre les étapes, mais je ne vante surtout pas mes abilités de dessin...
Les billots qui arrivent à l'usine sont coupés pour faire des longueurs d'exactement neuf pieds. Ils sont cuits à la vapeur pour 24 heures pour qu'ils sont saturés d'eau. Ensuite, ils sont écorcés grossièrement avec l'écorceur automatique. L'écorçage est fini à la main, je crois pour éviter trop de gaspillage.
Ensuite, les billots nus sont déroulés à la vapeur pour assurer la flexibilité du placage. Je pense toujours d'un taille-crayons énorme. Le placage est roulé sur des bobines. Le coeur du billot qui ne peut plus être déroulé est coupé en planches pour faire les pallets qui vont transporter les plaques.
Le placage est déroulé et coupé en fonction des imperfections dans le bois. Une personne fait opérer une lame qui peut couper soit la largeur ordinaire de 36 pouces, soit des feuilles moins large. Les morceaux rejetés et toute autre sciure sont récupérés pour alimenter la chaudière à bois qui fournit la vapeur.
Les feuilles sont triés par deux personnes qui les empile en fonction de leur largeur et de leur qualité.
Les feuilles qui ont une largeur inférieur à 36 pouces sont collés ensemble ("book-matched") pour faire des feuilles d'une taille normale.
Après que la colle (PVA) est appliqué par rouleau automatique, le placage est placé sur les plaques de OSB ou de MDF. Les plaques collés sont mis dans une presse pour deux minutes.
La plaque est inspecté des deux côtés. Les endroits qui manquent un peu de placage sont remplis avec de la pâte à bois.
Les plaques sont emballés pour le transport. L'usine travaillait surtout avec le bois d'érable et de merisier, mais parfois avec d'autres essences.
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